Océane Tournière récompensée par le Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science

Pour cette 19ᵉ édition, la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, récompense de jeunes scientifiques prometteuses pour l’excellence de leurs travaux et leur contribution essentielle aux avancées scientifiques. La cérémonie de remise des prix s'est tenue le 8 octobre 2025 à Paris.

Les recherches d’Océane Tournière, au sein de l’équipe de Bruno Hudry, portent sur la manière dont la présence d’un ou de deux chromosomes X influence le fonctionnement des cellules et le développement des organes. Si le chromosome X est présent chez tout le monde, les différences entre individus ayant un ou deux exemplaires entraînent des régulations complexes encore mal comprises.

Elle cherche à comprendre comment ce chromosome “s’équilibre” dans les cellules, un mécanisme essentiel à la survie et au bon développement de l’organisme. Ses travaux révèlent que cet équilibre n’est pas nécessaire partout, mais qu’il devient vital dans certains types cellulaires et à des moments précis du développement.

En explorant ces mécanismes, ses recherches contribuent à mieux comprendre les différences biologiques entre les sexes, ouvrant la voie à des diagnostics et traitements plus précis pour certaines maladies qui affectent différemment les femmes et les hommes.

Créé en 2007, le programme Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science vise à encourager la participation des femmes dans les carrières scientifiques en soutenant chaque année des doctorantes et post-doctorantes d’excellence.
 

« Originaire de la Côte d’Azur, j’ai effectué ma licence à Université Côte d’Azur. C’est une immense fierté pour moi de pouvoir y rapporter ce prix et de contribuer ainsi à mettre en valeur la recherche niçoise. J’espère que cette distinction pourra inspirer et encourager les étudiants de l’Université, la place des femmes dans les sciences est un sujet qui me tient particulièrement à cœur : nous restons encore très minoritaires, avec seulement 29 % de chercheuses en France, un chiffre inférieur à la moyenne européenne. »

Océane Tournière, postdoctorante à l’Institut de Biologie Valrose (Université Côte d’Azur – CNRS – Inserm)

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