Journée mondiale de la maladie de Parkinson : un éclairage scientifique sur les avancées de la recherche
Science et Société
Recherche
Publié le 6 mars 2025–Mis à jour le 18 avril 2025
Date(s)
du 1 avril 2025 au 31 janvier 2026
Image par freestockcenter sur Freepik
À l’occasion de la Journée mondiale de la maladie de Parkinson, le 11 avril 2025, Cristine Alves Da Costa, chercheuse Inserm à l'Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (Université Côte d’Azur, INSERM, CNRS), partage les dernières avancées scientifiques sur cette maladie à travers un article de vulgarisation.
La maladie de Parkinson touche aujourd’hui plus de 6 millions de personnes dans le monde, affectant leur motricité et leur qualité de vie. Malgré des traitements permettant de soulager certains symptômes, il n’existe toujours aucun remède curatif. Pourquoi ? Parce que les causes exactes de cette maladie neurodégénérative restent encore mal comprises.
Dans son article intitulé « Maladie de Parkinson : Quelles sont les causes et comment mieux la traiter ? », Cristine Alves Da Costa explique comment ses travaux de recherche permettent d’y voir plus clair.
Une piste prometteuse : la parkine, une enzyme aux multiples rôles
Son projet, financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) dans le cadre du projet Synapark, s’intéresse à une enzyme clé : la parkine. Connue pour aider à éliminer les protéines toxiques en excès dans les cellules, cette enzyme joue un rôle plus large qu’on ne le pensait. Son équipe a découvert qu’elle agit aussi comme un régulateur de gènes, notamment celui d’une autre protéine très impliquée dans la maladie de Parkinson : l’alpha-synucléine.
Or, une accumulation anormale d’alpha-synucléine dans le cerveau est l’un des éléments déclencheurs de la maladie. Si la parkine permet de réguler cette protéine, cela ouvre la voie à de nouvelles pistes thérapeutiques et diagnostiques.
Vers de nouvelles approches pour détecter et traiter la maladie
Grâce à ces recherches, l’équipe de Cristine Alves Da Costa espère :
Mieux comprendre comment la parkine contrôle la production et l’élimination de l’alpha-synucléine.
Explorer le rôle de la parkine dans l’autophagie, un mécanisme clé d’élimination des déchets cellulaires.
Identifier des biomarqueurs détectables dans le sang pour permettre un diagnostic plus précoce.
À terme, ces avancées pourraient permettre de développer de nouveaux traitements ciblés et de mieux surveiller la progression de la maladie chez les patients.
Publication prochaine dans le média en ligne The Conversation.
Pour en savoir plus et découvrir en détail ces recherches, lisez l’article de Cristine Alves Da Costa ci-dessous :