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Publié le 18 juin 2025 Mis à jour le 15 juillet 2025
Date(s)

le 14 juillet 2025

Shanika Galaudage est post-doctorante au laboratoire Lagrange mais aussi artiste ! Elle nous partage son œuvre mêlant art et science aux confins de l’univers.

Une révolution est en marche dans le monde de l’astronomie

Depuis une petite dizaine d’années, nous pouvons non seulement voir l’univers avec des télescopes, mais également l’écouter avec des détecteurs d’ondes gravitationnelles.  Ces détecteurs peuvent mesurer la fusion de trous noirs aux confins de l’Univers. Les trous noirs sont les restes des étoiles qui sont au moins 20 fois plus lourdes que le Soleil à la naissance. Ces étoiles très massives sont très importantes dans l’Univers, mais elles sont très rares. Moins d’une étoile sur 10 000 est assez lourde pour finir sa vie en trou noir. En plus ces étoiles ne vivent que très peu de temps, moins d’un million d’années, soit mille fois moins longtemps que notre Soleil. Quand on lève les yeux au ciel, on voit donc très peu de ces étoiles. Étudier la fusion des trous noirs est donc un moyen nouveau d’étudier ces étoiles.
 

Cette œuvre représente la collision de deux des objets les plus extrêmes de l'univers, les trous noirs. Les deux cercles au centre sont les trous noirs. Lorsqu'ils entrent en collision, ils créent des ondulations qui traversent le tissu de l'espace-temps, comme le montrent les spirales autour des trous noirs. Ces ondulations de l'espace-temps sont appelées ondes gravitationnelles, et nous pouvons les détecter ici sur Terre à l'aide de détecteurs d'ondes gravitationnelles tels que Virgo.

Chaque détection nous permet d'en apprendre toujours plus sur ces trous noirs en collision, notamment sur leur masse, leur vitesse de rotation et même la direction dans laquelle ils sont orientés lorsqu'ils tournent. Ces informations nous permettent de reconstituer l'histoire de la formation de ces paires de trous noirs et du type d'environnement dans lequel ils vivent. Ce sont là quelques-uns des domaines que nous étudions dans le cadre du projet COSMERGE au Laboratoire LAGRANGE (Université Côte d’Azur, OCA, CNRS).

 Il s'agit d'une œuvre d'art texturée créée à l'aide d'une toile et de pâte texturée. J'ai utilisé des outils de grattage et des couteaux à palette pour créer des motifs dans la pâte. J'ai également utilisé un gobelet en plastique pour créer certaines des ondulations dans les cercles centraux.

Le projet COSMERGE d’Astrid Lamberts, chercheurse au laboratoire LAGRANGE, a été lauréats ANR2020. Il s’intéresse à expliquer la fusion des trous noirs.

Découvrez le portrait d'Astrid Lamberts et le projet COSMERGE !