Lancement de l’OTESIA, 1er observatoire sur l’Intelligence artificielle en France et en Europe

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Publié le 18 novembre 2020 Mis à jour le 7 janvier 2021
Date(s)

le 19 novembre 2019

OTESIA
OTESIA

Lundi 18 novembre 2019, Jean-Marc Gambaudo, Président d’Université Côte d’Azur s'est engagé aux côtés de Charles Ange Ginésy, Président du Conseil départemental des Alpes- Maritimes, Jean-Pierre Mascarelli, représentant Jean Leonetti, Président de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA), et Laurent Londeix représentant Jean-Pierre Savarino, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur (CCI) pour le lancement de l’OTESIA, le 1er Observatoire des Impacts technologiques économiques et sociétaux de l’Intelligence Artificielle.

Parce que ces défis autour de l’IA traversent les frontières, l’Université Laval, Université Côte d’Azur, la CASA et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes ont signé en mars dernier un partenariat privilégié pour envisager des collaborations fortes et des interactions transatlantiques.
A cette occasion, deux partenaires majeurs, Sophie D’Amours, Rectrice de l’Université Laval, et Lyse Langlois, Directrice de l’Observatoire International des Impacts Sociétaux de l’Intelligence Artificielle et du Numérique (OBVIA) ont fait le déplacement depuis Québec.

L’Observatoire International des Impacts Sociétaux de l’Intelligence Artificielle et du Numérique, comme modèle

Les 4 partenaires ont l’ambition de porter une Intelligence Artificielle responsable et éthique, où l’humain est au cœur des réflexions. Pour cette raison, ils ont lancé l’Observatoire des Impacts Technologiques Économiques et Sociétaux de l’Intelligence Artificielle (OTESIA) : une initiative unique en France mais également en Europe. Cet observatoire est fortement inspiré de l’Observatoire International des Impacts Sociétaux de l’Intelligence Artificielle et du Numérique (OBVIA) à Laval au Québec. Le Canada est un des leaders de l’IA car il dispose de la 3e plus grande concentration de chercheurs (plus de 1 150) dans l’IA au monde et notamment de chercheurs de renommée internationale qui transcendent le monde grâce à leur travail comme Yoshua Bengio (fondateur du deep learning, prix Alan Turing en 2019).
Les activités de l’OTESIA s’articulent autour de thématiques telles que l’éducation, la santé, le bien- vieillir ou l’environnement.

Il s’attache à :
- réfléchir aux conséquences de l’IA sur les nouveaux métiers, les nouveaux comportements, les nouveaux usages,
- favoriser les maillages en recherche et intensifier la recherche inter-établissements et inter- milieux sur la question des impacts de l'IA,
- participer à la construction d’une véritable déontologie autour de l’IA,
- aider et appuyer les décisions des politiques publiques en incluant l’IA de façon réfléchie, observer l’usage de l’IA dans les entreprises et labéliser les actions les plus vertueuses.

Il est ainsi composé  d’un comité de pilotage regroupant les 4 partenaires du projet, des entreprises et de la société civile pour définir les axes stratégiques de travail et d’un comité scientifique qui étudiera et rendra des rapports. L’OTESIA livrera publiquement des enquêtes, des analyses, des études et réalisera des recommandations.

Pour Jean-Marc Gambaudo, Président d’Université Côte d’Azur : « Dès sa création en 2015, Université Côte d’Azur s’est imposée comme l’une des 10 premières universités françaises. Très implantée sur son territoire, et en connexion avec son écosystème, elle porte une attention particulière au développement de l’intelligence artificielle et ses applications. Pour ces raisons, elle a été choisie pour porter un des 4 instituts interdisciplinaires d’intelligence artificielle (3IA) par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en avril 2019. Le partenariat privilégié qu’elle entretient avec l’Université Laval depuis 2015 renforcé par la convention de partenariat signée avec la CASA et le Conseil départemental des Alpes-Maritimes au mois d'avril 2019, permet, autour de ce thème de l’intelligence artificielle, de comparer les impacts de celle-ci sur les deux écosystèmes québéquois et azuréen et imaginer des actions communes sur un sujet qui bouscule nos sociétés dans le monde entier. »

Communiqué : Service presse du département des Alpes Maritimes.