La diversité hommes/femmes dans l’industrie bancaire : une comparaison internationale

Pour scruter les données issues de 71 banques de 20 pays différents, Michel Ferrary s’est appuyé sur les rapports annuels 2016 de chaque établissement bancaire. Il a analysé leur performance en déterminant pour chacun quatre niveaux hiérarchiques reliés à la présence des femmes au sein de quatre instances : le conseil d’administration, le comité exécutif, l’encadrement et les effectifs.

L’étude démontre par exemple que l’industrie bancaire atteint la parité en terme de féminisation des effectifs, qu’il existe un double plafond de verre aux seins des banques, que les conseils d’administration y sont plus féminisés que les comités exécutifs, ou encore qu’il existe une très grande diversité de la féminisation des instances dirigeantes des banques dans le monde.
Michel Ferrary observe également qu’en croisant le pourcentage de femmes dans le Conseil d’Administration et dans le Comité Exécutif, les données obtenues permettent d’établir le classement des établissements en 4 autres catégories : les égalitaires, les féministes contraintes, les irréductibles machistes et les potentiels bons élèves.
Lorsque Michel Ferrary croise le pourcentage de femmes dans le Comité Exécutif et l’encadrement, les résultats font émerger quatre nouvelles populations de banques (les féminines, les masculines, les machistes et les amazones).

Depuis 2007, l’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises mesure la capacité des entreprises du CAC 40 à féminiser leurs instances dirigeantes, en y analysant la diversité hommes/femmes et l’impact de la diversité hommes/femmes sur les performances économiques et financières.

L’étude est disponible en cliquant ici.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Michel Ferrary.