Jean-Philippe Nabot est nommé Président du centre Inra Provence-Alpes-Côte d’Azur
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le 22 janvier 2019
L’Institut National de la Recherche Agronomique, partenaire privilégié d'Université Côte d’Azur, a désigné Jean-Philippe Nabot comme successeur de Michel Bariteau, parti en retraite fin décembre 2018. Anciennement Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Jean-Philippe Nabot travaille depuis longtemps avec les partenaires académiques et institutionnels du territoire et connait déjà bien les projets structurants de l'Institut Sophia Agrobiotech de Sophia Antipolis.
Avant sa nomination à l’Inra, de 2012 à 2018, Jean-Philippe Nabot occupe les fonctions de Délégué Régional à la Recherche et à la Technologie (DRRT) de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, représentant le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (MESRI) et la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sous l’autorité du Secrétariat Général des Affaires Régionales et du Préfet de Région. Il est également conseiller des recteurs.
Pendant ces six années passées à la DRRT, Jean-Philippe Nabot a pour missions de contribuer à la définition des stratégies de recherche en région en lien avec les collectivités territoriales et en cohérence avec la politique nationale. Il pilote pour l’Etat la sélection des projets de recherche à soutenir dans différents cadres (CPER, FEDER jusqu’en 2014) en particulier en coordination étroite avec le conseil régional ainsi que d’autres collectivités et assure le suivi des Investissements d’Avenir. En tant que DRRT, il veille au développement des actions de transfert et d’innovation, avec le suivi et la gouvernance des incubateurs, de la SATT Sud Est et de diverses structures, l’expertise de dossiers de crédit impôt recherche. Il soutient la recherche dans les entreprises à travers l’expertise de dossiers CIFRE et contribue en lien avec d’autres services de l’Etat à divers dispositifs : concours I-lab, PEPITE... Il pilote également la stratégie régionale de Culture Scientifique Technique et Industrielle (CSTI), en coordination avec le Conseil Régional qui porte cette compétence depuis 2014 et les collectivités territoriales. De 2015 à 2018, il se voit confier la présidence de la conférence nationale des DRRT.
De 1986 à 2012, Jean-Philippe Nabot travaille au Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) où il exerce des fonctions successives d’ingénierie de recherche et de management sur les sites du CEA à Grenoble, à Marcoule, à Cadarache et à Saclay. Ces différents postes au CEA l’ont amené à assurer des missions de direction d’équipes, jusqu’à 350 personnes, de pilotage de programmes scientifiques et techniques, d’animation scientifique, de valorisation et de transfert de technologie, de coopérations internationales et de partenariats industriels, de sûreté et de sécurité des personnes et des biens.
En 1982, Jean-Philippe Nabot obtient son diplôme d’Ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Electrochimie et d’Electrométallurgie de Grenoble – Institut National Polytechnique de Grenoble (ENSEEG- INPG). En 1987, il soutient son doctorat en métallurgie, préparé au sein du Laboratoire de Thermodynamique et Physico-Chimie Métallurgiques, à Grenoble.
L’Institut Sophia Agrobiotech
L’Institut Sophia Agrobiotech (UMR Inra 1355, CNRS 7254, UNS), un institut de recherche international financé par l'Inra, le CNRS et l'Université Nice Sophia Antipolis. Situées à l’interface Agriculture-Environnement, les principales thématiques de recherche développées concernent l'étude du fonctionnement des interactions entre plantes, bioagresseurs et symbiotes et leur dynamique dans le temps et l’espace. Pour cela, l’Institut fédère des compétences fortes en génomique comparative, évolutive et fonctionnelle, en écologie des communautés et en agronomie. L’ambition de l'Institut Sophia Agrobiotech est de relever certains des défis proposés à la recherche agronomique dans le domaine de la gestion écologique des agrosystèmes en intégrant ces connaissances dans le développement de stratégies agronomiques innovantes (résistance des plantes, protection intégrée, lutte biologique), plus respectueuses de l’environnement et de la santé humaine.