Publié le 1 septembre 2023
–
Mis à jour le 9 mars 2024
Date(s)
du 1 septembre 2023 au 1 septembre 2026
Lieu(x)
Campus Trotabas
Le laboratoire a l'honneur de voir deux projets de recherche financés par l'ANR : le projet ANR JCJC "Immigrés et Émigrés. Le demos face au mouvement migratoire" (DEMIG) porté par le professeur Jules Lepoutre, avec la participation de Mehdi Mezaguer, et le projet ANR de recherche collaborative "Défis contemporains des détroits" (DÉCODE), qui associe l'ULCO, l'Université de Nantes et Université Côte d'Azur (LADIE). Coordonné par la professeure Catherine Roche (ULCO), le volet UniCA du projet est piloté par Magali Lehardy.
Le projet "Immigrés et Émigrés. Le demos face au mouvement migratoire" (DEMIG) dont le professeur Jules Lepoutre est le coordonateur scientifique, s'inscrit de manière transversale dans les axes de recherche Sécurité humaine et Mouvements et ordres juridiques international et européen du LADIE.
Ce projet entend contribuer à placer la recherche juridique françaises dans le champ des études migratoires dans son ensemble, et non dans le seul champ de l’étude de l’immigration. Autrement dit, ce projet souhaite développer le terme « droit des migrations » en lieu et place du « droit des étrangers » pour embrasser toute la réalité du phénomène migratoire saisi par le droit. De la même manière sur le plan des études de droit constitutionnel, le projet entend démontrer l’importance de la question du peuple et du tracé juridique de ses contours (inclusion et exclusion) dans les études du phénomène démocratique, pour consolider les pistes de recherches, aujourd’hui embryonnaires, qui dépassent les seules questions de l’agencement du pouvoir.
Sur le plan de la production de connaissance, le projet entend cartographier les différentes règles étatiques organisant la participation politique des individus en fonction de leur statut migratoire. Il s’agit in fine de mieux comprendre le fonctionnement de l’institution cardinale qu’est la citoyenneté et la possibilité même de participer à la vie démocratique d’un État. Le projet DEMIG entend améliorer la connaissance technique des mécanismes juridiques relatifs à la citoyenneté, et ainsi éclairer les acteurs juridiques (gouvernement, administration et juges). Sur le plan interdisciplinaire ensuite, le projet de recherche utilisera les sciences sociales (science politique, histoire et sociologie) pour mieux comprendre la construction historique, sociale et politique de la règle et ainsi intégrer une perspective critique qui rejette la pleine autonomie du droit par rapport aux faits sociaux.
Un site internet hébergé par Université Côte d'Azur sera ouvert pour présenter le projet et publier en accès libre les documents issus des recherches menées par l’équipe scientifique.
Le projet a une durée de 36 mois.
Le projet "Défis contemporains des détroits" (DÉCODE) est un projet de recherche collaborative piloté par l professeure Catherine Roche (Université du littoral Côte d'Opale) qui associe l'ULCO, l'Univiversité de Nantes (Centre de droit maritime et océanique) et Université Côte d'Azur (LADIE). Au sein du LADIE, Magali Lehardy a développé des recherches, des enseignements, des responsabilités académiques et des expertises en droit de la mer, et plus spécifiquement sur les détroits.
Le projet DÉCODE présente un interêt majeur pour l’axe de recherche en droit des espaces du LADIE et sa stratégie de recherche au sein d’Université Côte d’Azur.
Dans un contexte d’enchaînement, de télescopage et d’accélération de changements structurels globaux (sécurité internationale, approvisionnement énergétique et alimentaire, numérisation, environnement, migrations), les détroits prennent une importance cruciale qui nécessite une nouvelle réflexion interdisciplinaire.
Le PRC DÉCODÉ ambitionne ainsi de mener une étude de prospective et transversale visant à comprendre et modéliser les éléments qui détermineront l’évolution des modalités de contrôle et d’usage des détroits, en mettant en exergue l’interférence entre enjeux et en conférant aux détroits une nouvelle centralité.
En conséquence, le projet repose sur une dimension « recherche » fondée sur deux axes majeurs (sécurité internationale et environnement) et sur une dimension « valorisation » fondée sur la mise en place d’un Observatoire International et Interdisciplinaire des Détroits et la création d’une application « Straits », qui aura pour but de créer instantanément ses propres cartes ou figures, simples ou comparées, avec les données souhaitées régulièrement mises à jour grâce à la veille et à la recherche..
Le projet a une durée de 48 mois.
Ce projet entend contribuer à placer la recherche juridique françaises dans le champ des études migratoires dans son ensemble, et non dans le seul champ de l’étude de l’immigration. Autrement dit, ce projet souhaite développer le terme « droit des migrations » en lieu et place du « droit des étrangers » pour embrasser toute la réalité du phénomène migratoire saisi par le droit. De la même manière sur le plan des études de droit constitutionnel, le projet entend démontrer l’importance de la question du peuple et du tracé juridique de ses contours (inclusion et exclusion) dans les études du phénomène démocratique, pour consolider les pistes de recherches, aujourd’hui embryonnaires, qui dépassent les seules questions de l’agencement du pouvoir.
Sur le plan de la production de connaissance, le projet entend cartographier les différentes règles étatiques organisant la participation politique des individus en fonction de leur statut migratoire. Il s’agit in fine de mieux comprendre le fonctionnement de l’institution cardinale qu’est la citoyenneté et la possibilité même de participer à la vie démocratique d’un État. Le projet DEMIG entend améliorer la connaissance technique des mécanismes juridiques relatifs à la citoyenneté, et ainsi éclairer les acteurs juridiques (gouvernement, administration et juges). Sur le plan interdisciplinaire ensuite, le projet de recherche utilisera les sciences sociales (science politique, histoire et sociologie) pour mieux comprendre la construction historique, sociale et politique de la règle et ainsi intégrer une perspective critique qui rejette la pleine autonomie du droit par rapport aux faits sociaux.
Un site internet hébergé par Université Côte d'Azur sera ouvert pour présenter le projet et publier en accès libre les documents issus des recherches menées par l’équipe scientifique.
Le projet a une durée de 36 mois.
Le projet "Défis contemporains des détroits" (DÉCODE) est un projet de recherche collaborative piloté par l professeure Catherine Roche (Université du littoral Côte d'Opale) qui associe l'ULCO, l'Univiversité de Nantes (Centre de droit maritime et océanique) et Université Côte d'Azur (LADIE). Au sein du LADIE, Magali Lehardy a développé des recherches, des enseignements, des responsabilités académiques et des expertises en droit de la mer, et plus spécifiquement sur les détroits.
Le projet DÉCODE présente un interêt majeur pour l’axe de recherche en droit des espaces du LADIE et sa stratégie de recherche au sein d’Université Côte d’Azur.
Dans un contexte d’enchaînement, de télescopage et d’accélération de changements structurels globaux (sécurité internationale, approvisionnement énergétique et alimentaire, numérisation, environnement, migrations), les détroits prennent une importance cruciale qui nécessite une nouvelle réflexion interdisciplinaire.
Le PRC DÉCODÉ ambitionne ainsi de mener une étude de prospective et transversale visant à comprendre et modéliser les éléments qui détermineront l’évolution des modalités de contrôle et d’usage des détroits, en mettant en exergue l’interférence entre enjeux et en conférant aux détroits une nouvelle centralité.
En conséquence, le projet repose sur une dimension « recherche » fondée sur deux axes majeurs (sécurité internationale et environnement) et sur une dimension « valorisation » fondée sur la mise en place d’un Observatoire International et Interdisciplinaire des Détroits et la création d’une application « Straits », qui aura pour but de créer instantanément ses propres cartes ou figures, simples ou comparées, avec les données souhaitées régulièrement mises à jour grâce à la veille et à la recherche..
Le projet a une durée de 48 mois.
