Vivre des expériences inédites : et pourquoi pas Erasmus+ ?

  • International
Publié le 18 novembre 2020 Mis à jour le 4 mars 2021
Date(s)

le 11 janvier 2019

salle avec des drapeaux
salle avec des drapeaux

Le programme d’échange Erasmus+ est un incontournable dans l’éducation et l’apprentissage au sein des universités européennes. Version évoluée d’Erasmus, le programme Erasmus+ offre un cadre pour les échanges académiques au sein de l’Union européenne et avec les pays partenaires du monde entier. C’est l’un des programmes les plus proposés par les membres d’Université Côte d’Azur.

Lisa, 21 ans, étudiante à l’Université Nice Sophia Antipolis (UNS), a eu l’opportunité de participer au programme Erasmus+ et a passé une année à Zagreb, en Croatie : « J’ai préparé un DUT Gestion des Entreprises et des Administrations à l’Institut Universitaire Technologique de Nice, puis à la fin de cette formation, on nous a donné la chance de partir un an à l’étranger pour faire une troisième année ». Grâce à son DUETI (Diplôme Universitaire d’Etudes Technologiques Internationales), elle étudie actuellement à l’IUP Tourisme de Nice. Ce voyage a permis à Lisa d’améliorer son anglais, elle suggère notamment « de ne pas rester entre francophones afin de pratiquer la langue le plus possible ».  

Erasmus+, un programme de mobilités intra-européennes

Le programme Erasmus+ est un dispositif permettant aux universités des 33 pays participants de réaliser librement des échanges académiques. Le programme d’échange propose deux mobilités différentes : 

  • La mobilité « Etudes »

Les étudiants ont la possibilité d’effectuer une période d’études dans un établissement partenaire étranger pour une durée de 3 à 12 mois. Tous les étudiants sont éligibles au dispositif à partir de la deuxième année d’études. Vous pouvez donc étudier dans tous les pays membres de l’Union Européenne mais aussi en Norvège, au Liechtenstein, en Islande, en Turquie et en Ancienne République Yougoslave de Macédoine.

  • La mobilité « Stage »

Egalement, les étudiants ont l’opportunité de réaliser un stage dans le cadre du programme de mobilité Erasmus+, dans les mêmes pays énumérés précédemment. Le stage en entreprise peut durer entre 2 à 12 mois et doit s'effectuer dans le cadre de la formation.

« Surtout, n’hésitez pas ! »

Sarah, étudiante en droit, a choisi de partir 6 mois à Amsterdam, aux Pays-Bas : « J'ai très tôt été intéressée par le programme Erasmus+. Dès ma première année, je savais que j'allais le faire, pour moi ce n'était pas une option mais un passage obligé. Quand on vise un rôle de juriste international, l'ouverture à l'étranger le plus tôt possible est un atout non négligeable », explique Sarah. Tous les étudiants de l’UNS ont accès au programme Erasmus+. Les candidatures sont examinées au niveau de la composante concernée. Les demandes de bourse sont alors étudiées par une commission des Relations internationales, réunissant toutes les composantes de l'Université, afin de sélectionner les étudiants candidats qui pourront bénéficier d’un soutien financier, dont l’enveloppe accordée par l’Union européenne est croissante.

SKEMA Business School avec Erasmus+ 

SKEMA Business School, implantée à Sophia Antipolis et membre fondateur d’Université Côte d’Azur, fait partie de la conférence des Grandes Ecoles. En plus de ses campus situés à Suzhou (Chine), Raleigh (Etats-Unis) et Belo-Horizonte (Brésil), où se côtoient des étudiants du monde entier, l’école de commerce propose des échanges académiques dans le cadre du programme Erasmus+ ou selon les accords signés entre SKEMA Business School et des universités étrangères. En Europe, les étudiants ont la possibilité de partir étudier dans plus de 30 pays au travers du programme européen Erasmus+ qui s’insère dans sa stratégie de développement international.  Depuis sa création en 2009 sur le modèle pionnier de l’école de commerce globale, SKEMA a placé les échanges internationaux au cœur de son modèle d’enseignement. Une approche bénéfique tant sur le plan de la capacité d’apprentissage des étudiants que celui de l’insertion professionnelle : 40% des jeunes diplômés de SKEMA Business School exerce leur premier poste dans un pays étranger.

« Un plus pour l’intégration professionnelle future »

Marion, 22 ans, étudie à SKEMA Business School, souhaite justement travailler à l’étranger. Elle s’est envolée pour Rome, en Italie, le temps d’un semestre : « J’ai toujours été attirée par le fait de partir à l’étranger, dès mon plus jeune âge. Il était important pour moi d’aller découvrir de nouvelles formations et d’autres modes de vie ». Actuellement en Master 2 sur le campus de Sophia Antipolis, elle a réalisé cette expérience internationale dans le cadre de son second semestre de Master 1 : « j’étais à l’Université LUISS Guido Carli ». Marion a toujours été fascinée par l’Italie, un pays qu’elle avait envie de découvrir. « J’ai été très bien accueillie et je me suis vite sentie à la maison » témoigne la jeune étudiante. Une expérience italienne qui lui été bénéfique, « j’envisage de retourner à Rome pour travailler une année. J’ai d’ailleurs gardé de nombreux amis là-bas, ainsi qu’atteint mon objectif qui était de revenir en parlant couramment italien ». Elle souligne également l’accompagnement, la disponibilité du Bureau des Relations Internationales de SKEMA Business School à Sophia Antipolis et suggère fortement de partir étudier à l’étranger : « pas nécessairement au bout du monde, mais surtout de partir en essayant de laisser en France nos a priori et de profiter pleinement de cette aventure. Si bien qu’à la fin, vous n’aurez plus envie de rentrer ! ».

Le Colisée photographié par Marion, pendant son voyage à Rome. 

Le Colisée photographié par Marion, pendant son voyage à Rome.

Marianne, également étudiante en Programme Grande Ecole à SKEMA Business School, s’est toujours passionnée pour les pays nordiques. Après un semestre aux Etats-Unis, elle décide de « se dépayser » encore plus, et part pour son second semestre de Master 1 à Stockholm : « la Suède était mon premier choix ». Elle y fait des rencontres magnifiques et a été spectatrice de paysages extraordinaires. Elle recommande « sans hésitation » les expériences de mobilité internationale avec Erasmus+.

« Une expérience très enrichissante d’un point de vue culturel, humain et linguistique. On est complètement en immersion. Elle permet une véritable ouverture d’esprit notamment sur les mentalités qui peuvent être différentes », rapporte Marianne, après son séjour en Suède.

La Villa Arson : un positionnement international

Membre d’Université Côte d’Azur, la Villa Arson forme des futurs artistes dans le champ des arts contemporains. Etablissement public administratif du ministère de la Culture, l’école propose à ses étudiants une mobilité internationale dans le cadre du programme Erasmus+, de programmes hors Erasmus+, selon ses accords avec les établissements partenaires. Les étudiants ont la possibilité d’effectuer un stage et/ou de partir étudier pour une durée d’un semestre à une année académique dans un établissement d’enseignement supérieur artistique, généralement durant la quatrième année d’études pour les mobilités d’études.

Hugo, 28 ans, étudiant de la Villa Arson, revient d’un semestre en Israël.  L’échange international a été effectué à sa demande, et c’est l’école qui a pris directement contact avec les services d’échanges israéliens.  Sa passion pour la découverte du Moyen-Orient l’a amené à choisir Israël et, plus précisément, Jérusalem : « Jérusalem est une ville riche culturellement ». Démarches de visa, assurances, logement, les préparatifs n’ont pas été simples : « il faut aussi prendre en compte que le contexte politique impose des démarches plus complexes qu’ailleurs » explique Hugo. Mais il ne semble pas regretter un instant cet investissement. Il témoigne : « cette expérience fut tout juste incroyable, j’ai rarement été autant épanoui que là-bas ». Néanmoins, Hugo évoque un coût de la vie élevé et, par conséquent, un changement radical d’alimentation. Malgré les fortes chaleurs ou, au contraire, les grands froids, « on découvre des paysages incroyables d’une rare beauté, qui nous font oublier tout le reste ».

Photographie prise à Jérusalem par Hugo, pendant son voyage en Israël.

Une opportunité de partir dans le monde entier 

Depuis 2014, le programme Erasmus+ offre aux établissements la possibilité de mettre en place des partenariats avec les établissements des pays ne participant pas au programme Erasmus+. Le volet « Mobilités internationales de crédit » du programme permet aux universités d’organiser les échanges d’étudiants avec certains partenaires privilégiés à travers le monde. Le Bureau des Relations Internationales de votre campus pourra vous renseigner sur les différents partenariats et vous donner la chance de partir en échange dans le cadre d'Erasmus+.

Des aides financières pour les étudiants ERASMUS+

Il suffit de payer ses frais de scolarité en France pour accéder au programme. Concernant les aides financières, il est possible de bénéficier d’une bourse de mobilité dans le cadre du programme Erasmus +. Selon la situation de l’étudiant, une bouse AMI-MESRI peut venir compléter cette aide financière (si l’étudiant est boursier du CROUS). Sarah en a été très contente : « les démarches ont été très faciles. Le bureau des bourses et le bureau des relations internationales ont toujours été présents pour répondre à mes questions ! Ces bourses m'ont simplifié la vie ! ».

Selon les membres d’Université Côte d’Azur, les documents demandés pour la constitution de votre dossier de candidature Erasmus+ seront différents. Il est conseillé de vous rapprocher du Bureau des Relations Internationales de votre campus. 

 

Contact :
Manon Reinhardt :