La stratégie d'Université Côte d'Azur pour conquérir les classements internationaux

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Publié le 18 novembre 2020

Le classement anglais 2017 du Times Higher Education des 1000 meilleures universités du monde a été publié ce mardi 5 septembre. Pour la première fois Université Côte d’Azur fait son entrée dans ce classement dans la tranche (351-400) et se classe 12ème université française sur les 31 établissement français présents dans le classement. UCA news a interviewé Peter Follette, directeur du bureau de la visibilité internationale et scientifique (Office of international scientific visibility) pour en savoir plus sur la stratégie développée par Université Côte d’Azur pour intégrer et progresser dans les classements internationaux.

Pour avoir une liste de publications la plus exhaustive possible, le bureau de la visibilité scientifique et internationale travaille avec le Service Commun de Documentation (SCD) et d’autres acteurs à l’université pour mettre en place une base de données qui recense les données utilisées le plus fréquemment par les agences dans leur calcul. « Pour cela nous nous sommes récemment abonnés à la base de données Scopus de l’éditeur scientifique Elsevier et nous travaillons avec eux pour affiner la définition d’Université Côte d’Azur pour qu’elle inclue précisément toutes les structures qui y sont rattachées", explique Peter Follette. Une fois que nous aurons pris en compte toutes ces structures et les publications qui y sont rattachées, nous serons en mesure de mettre en place une procédure automatique d’identification des publications issues des chercheurs d’Université Côte d’Azur et de vérifier aussi si la charte de signature commune est respectée ou pas, ce qui est un élément essentiel de la stratégie d'Université Côte d'Azur concernant les classements. »

Grâce à cette procédure Université Côte d'Azur peut espérer encore progresser encore dans les classements. "Pour le classement 2017 du Times Higher Education, le fait d’apparaître en tant qu’Université Côte d’Azur nous fait passer à la tranche « 351-400 » alors que nous étions dans la tranche « 401-500 » sous « Université Nice Sophia Antipolis," selon le Directeur ; "ce qui est très encourageant car ce classement se base sur les publications de 2015, donc avant l’obtention de l’IDEX, avant notre travail de recensement des publications et avant l’adoption de notre charte de signature scientifique commune».

La décision de faire figurer dans le classement Université Nice Sophia Antipolis ou Université Côte d’Azur dépend des agences elle-mêmes. « THE a accepté pour la première fois cette année de faire figurer Université Côte d’Azur, ce qui est très positif. Nous espérons que d’autres classements le feront aussi. Pour cela nous devons montrer qu’UCA n’est pas seulement l’addition de plusieurs membres mais une véritable université totalement intégrée. » confie Peter Folette.

Pour y parvenir, Université Côte d’Azur dispose de solides arguments en sa faveur : une signature scientifique commune adoptée en juillet 2016 par les membres de la ComUE, le transfert des écoles doctorales depuis la rentrée 2016, la participation de tous les membres de la ComUE aux académies d’excellence. « Nous allons travailler cette année à convaincre les autres agences qu’Université Côte d’Azur est une véritable université de recherche qui mérite de figurer à part entière dans les classements.» conclut Peter Folette.

Réaction de Jean-Marc Gambaudo, Président d’Université Côte d’Azur au sujet de l’entrée d’Université Côte d’Azur dans le classement du Times Higher Education
« L’entrée d’Université Côte d’Azur dans la première moitié du classement montre que les efforts soutenus réalisés par les membres de la COMUE pour structurer l’enseignement supérieur et la recherche sur le territoire de la Côte d’Azur commencent à porter ses fruits. Cela montre également en interne à la communauté universitaire qu’Université Côte d’Azur a trouvé les leviers nécessaires pour faire bouger les choses et évoluer dans les classements de façon positive. »