Michel Rainelli, nommé référent éthique et intégrité scientifique

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Publié le 18 novembre 2020 Mis à jour le 31 mai 2021
Date(s)

le 1 décembre 2017

Michel Rainelli, Professeur émérite en sciences économiques, a été nommé, au mois de septembre, référent « éthique et intégrité scientifique » pour l’Université Nice Sophia Antipolis et Université Côte d’Azur. Son rôle sera de mettre en place des actions de sensibilisation et de formation à cette problématique à destination des laboratoires de recherche ; il pourra également être saisi par un chercheur en cas de fraude ou de plagiat.

En janvier 2015, la Conférence des Présidents d’Université et les grands organismes de recherche ont signé une charte nationale de déontologie des métiers de la recherche dont l’objectif est d'expliciter les critères d'une démarche scientifique rigoureuse et intègre applicable dans le cadre de tous les partenariats nationaux et internationaux. Chaque établissement a alors l’obligation de veiller à ce que les principes énoncés dans cette charte, qui constitue une déclinaison nationale des principaux textes internationaux dans ce domaine, soient mis en application au sein de ses différents laboratoires de recherche. Plus récemment en mars 2017 en même temps que se créait un office pour l’intégrité scientifique en France, les universités se dotaient de référents « éthique et intégrité scientifique ».

Michel Rainelli, professeur émérite en sciences économiques, s’est vu confié cette mission par une lettre commune des 2 Présidents, Emmanuel Tric pour l’Université Nice Sophia Antipolis et Jean-Marc Gambaudo, pour Université Côte d’Azur. Vice-Président du conseil d’administration de l’UNS de 2012 à 2016, il a exercé de nombreuses responsabilités tant au niveau local qu’au niveau national où il a été notamment, Président du CNU Section 05 - sciences économiques de 1999 à 2003 ; il a également exercé des responsabilités en qualité d’expert auprès de la Mission Scientifique et Technique du Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, auprès du CNRS ou de l’ANR.

Quand on lui demande ses motivations pour avoir accepté une telle mission, Michel Rainelli évoque des cas de fraude auquel il a été confronté durant sa carrière. « Lorsque j’étais vice-Président du Conseil d'administration de l’UNS j’étais également Président de la section disciplinaire. L’un des enseignements de cette expérience est qu’il faut traiter avec les mêmes critères personnels et étudiants. C’est ainsi que le CA de l'UNS a adopté en 2013 une charte anti-plagiat dont l’originalité est de concerner aussi bien les étudiants que les personnels. Il est très important de pouvoir donner des suites à des comportements qu’on ne peut pas défendre», affirme le référent « éthique et intégrité scientifique ».


Le référent « éthique et intégrité scientifique » peut être saisi de manière confidentielle par un chercheur pour une situation de plagiat, de fraude ou d’atteinte à l’intégrité scientifique ; le référent procède à des investigations qui peuvent passer par la constitution d’un groupe d’experts, de préférence extérieurs à l’établissement, qui va se prononcer sur la véracité des faits soumis ; selon les cas, cela peut aller jusqu’à la saisine d’instances disciplinaires relevant de la présidence de l’UNS ou d’Université Côte d’Azur. « Le référent éthique et intégrité scientifique n’a pas de pouvoir de sanction » précise Michel Rainelli.

Des actions de sensibilisation et de formation

Ce référent assure également une mission de sensibilisation à l’intégrité scientifique aux moyens d’action de formation. Cette année, par exemple, lors de la journée d’accueil des nouveaux arrivants organisée conjointement par l’UNS, le CNRS et Université Côte d’Azur, Michel Rainelli est intervenu pour présenter cette nouvelle mission et faire une première sensibilisation. Très rapidement, il ira à la rencontre des directeurs de laboratoires car « quand on parle d’éthique, il existe certes une dimension transversale commune à toutes les disciplines, par exemple les questions de plagiat, ou encore les relations au sein des équipes de recherche, assure Michel Rainelli « mais il existe également des spécificités pour chaque discipline scientifique et c’est ce référentiel qu’il va falloir déterminer pour mettre en place des formations et des approches calibrées pour chaque spécificité de domaine ».

Pour contacter Michel Rainelli :

Delphine Sanfilippo

Contact :
Delphine Sanfilippo : delphine.sanfilippo@unice.fr