CNRS 2023 : 2 médaillés d'argent et 2 médaillés de bronze à Université Côte d'Azur
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Publié le 21 avril 2023
–
Mis à jour le 2 mai 2023
Date(s)
le 17 avril 2023
Chaque année, l’attribution des médailles du CNRS célèbre les chercheurs et chercheuses qui contribuent de manière exceptionnelle au dynamisme et à la renommée de l'institution. Pour 2023, quatre d’entre eux proviennent d’Université Côte d’Azur.
Médaillés d’argent du CNRS
La médaille d'argent du CNRS est remise à des chercheurs et des chercheuses déjà reconnus sur le plan national et international. Deux chercheurs azuréens ont été distingués par la médaille d’argent CNRS 2023 pour leur contribution exceptionnelle et leur originalité dans leurs domaines de recherche respectifs, reconnus à l’échelle nationale et internationale : Laure Blanc-Feraud, directrice de recherche CNRS au Laboratoire d’Informatique, Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis - I3S (Université Côte d’Azur, CNRS) et Jean-Paul Ampuero, directeur de recherche IRD à Géoazur (Université Côte d’Azur, IRD, Observatoire de la Côte d'Azur, CNRS, ).Laure Blanc-Feraud
Directrice de recherche CNRS au Laboratoire d'Informatique, signaux et systèmes de Sophia-Antipolis - I3S (CNRS, Université Côte d’Azur), à l’interface entre le traitement des images et les mathématiques appliquées.
Dans le domaine du traitement numérique des images, les principales contributions de Laure Blanc-Féraud portent sur une large gamme de problèmes inverses en imagerie satellitaire et biologique. L’originalité de ses travaux repose sur l’utilisation de méthodes variationnelles pour reconstruire avec précision des images. Elle a par exemple mis au point des algorithmes de défloutage d’images satellitaires (ou déconvolution aveugle) pour le CNES. Elle a aussi participé à la réalisation d’un prototype de microscope optique de super-résolution qui permet de dépasser la limite de diffraction. Grâce à un algorithme original de reconstruction, des résolutions jamais obtenues auparavant ont pu être atteintes. Pour aller encore plus loin, ses derniers travaux font maintenant appel à l’intelligence artificielle afin d’exploiter aussi les informations contenues dans les données.
Photo : @ Université Côte d'Azur/A. Macarri
Dans le domaine du traitement numérique des images, les principales contributions de Laure Blanc-Féraud portent sur une large gamme de problèmes inverses en imagerie satellitaire et biologique. L’originalité de ses travaux repose sur l’utilisation de méthodes variationnelles pour reconstruire avec précision des images. Elle a par exemple mis au point des algorithmes de défloutage d’images satellitaires (ou déconvolution aveugle) pour le CNES. Elle a aussi participé à la réalisation d’un prototype de microscope optique de super-résolution qui permet de dépasser la limite de diffraction. Grâce à un algorithme original de reconstruction, des résolutions jamais obtenues auparavant ont pu être atteintes. Pour aller encore plus loin, ses derniers travaux font maintenant appel à l’intelligence artificielle afin d’exploiter aussi les informations contenues dans les données.
Photo : @ Université Côte d'Azur/A. Macarri
Jean-Paul Ampuero
Directeur de recherche en sismologie IRD, titulaire d’une chaire d’excellence à Université Côte d’Azur, et spécialiste de la mécanique et imagerie des séismes au laboratoire Géoazur (IRD, Observatoire de la Côte d'Azur, CNRS, Université Côte d’Azur).
Sismologue, Jean-Paul Ampuero a mené plusieurs travaux considérés comme révolutionnaires dans sa discipline de par leur créativité, leur rigueur et leurs implications, et qui ont été récompensés par plusieurs distinctions nationales et internationales. Jean-Paul Ampuero a révolutionné notre compréhension de la rupture sismique non seulement grâce à ces travaux de recherche qui constituent un fondement de la pensée théorique sur le sujet, mais aussi grâce à une méthode innovante d’imagerie des grands séismes. Il a fourni une contribution importante au problème de la sismicité induite par l’activité humaine, en mettant en évidence la nécessité d'intégrer la modélisation dynamique de la rupture et en éclairant les mécanismes d’arrêt des séismes. Ses travaux récents sur la sismologie par capteurs acoustiques distribués (DAS) ont contribué à établir les fondements de ce domaine en émergence, en fournissant un cadre mathématique rigoureux pour le traitement et l'interprétation des données.
Photo : @ Université Côte d'Azur/A. Macarri
Sismologue, Jean-Paul Ampuero a mené plusieurs travaux considérés comme révolutionnaires dans sa discipline de par leur créativité, leur rigueur et leurs implications, et qui ont été récompensés par plusieurs distinctions nationales et internationales. Jean-Paul Ampuero a révolutionné notre compréhension de la rupture sismique non seulement grâce à ces travaux de recherche qui constituent un fondement de la pensée théorique sur le sujet, mais aussi grâce à une méthode innovante d’imagerie des grands séismes. Il a fourni une contribution importante au problème de la sismicité induite par l’activité humaine, en mettant en évidence la nécessité d'intégrer la modélisation dynamique de la rupture et en éclairant les mécanismes d’arrêt des séismes. Ses travaux récents sur la sismologie par capteurs acoustiques distribués (DAS) ont contribué à établir les fondements de ce domaine en émergence, en fournissant un cadre mathématique rigoureux pour le traitement et l'interprétation des données.
Photo : @ Université Côte d'Azur/A. Macarri
« Ces distinctions prestigieuses sont une belle illustration de l'excellence des recherches menées au sein de notre Université. » - Noël Dimarcq, Vice-Président Recherche et Innovation Université Côte d’Azur
Médaillés de bronze du CNRS
La médaille de bronze récompense les premiers travaux prometteurs de chercheurs et de chercheuses spécialistes de leur domaine. Cette distinction représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes. Deux chercheurs azuréens ont été distingués par la médaille de bronze CNRS 2023 : Astrid Lamberts, chercheuse au Laboratoire J.-L. Lagrange et Artémis (CNRS, Observatoire de la Côte d'Azur, Université Côte d’Azur) et Raphaël Rapetti-Mauss, chercheur à l'Institut de Biologie Valrose - iBV (CNRS, Inserm, Université Côte d’Azur).Astrid Lamberts
Chercheuse CNRS aux laboratoires J-L Lagrange et Artémis (CNRS, Observatoire de la Côte d'Azur, Université Côte d’Azur) et astrophysicienne reconnue mondialement dans le domaine de l’astrophysique des hautes énergies, domaine majeur d’investigation de la structuration et de l’évolution de l’Univers.
Les recherches d’Astrid Lamberts portent sur la détection des ondes gravitationnelles. Elle cherche à comprendre comment les étoiles se forment et évoluent pour arriver aux détections qu’on observe ou qu’on observera avec les détecteurs futurs. Elle est l’une des leaders de l’interprétation astrophysique des ondes gravitationnelles, et a notamment coordonné les travaux autour des premières coalescences d’un trou noir et d’une étoile à neutrons, au sein la collaboration LIGO-Virgo-KAGRA. Astrid Lamberts dirige également un projet ANR sur le développement d’un modèle permettant d’évaluer les coalescences issues de l'évolution des binaires et des amas stellaires sur la base de simulations cosmologiques. Aujourd’hui, la chercheuse prépare aussi l’exploitation scientifique et l’analyse de données du projet Européen LISA, qui sera le premier interféromètre spatial qui détectera des ondes gravitationnelles dans une gamme de fréquences jamais explorée.
Photo : @Christophe Marcadé
Les recherches d’Astrid Lamberts portent sur la détection des ondes gravitationnelles. Elle cherche à comprendre comment les étoiles se forment et évoluent pour arriver aux détections qu’on observe ou qu’on observera avec les détecteurs futurs. Elle est l’une des leaders de l’interprétation astrophysique des ondes gravitationnelles, et a notamment coordonné les travaux autour des premières coalescences d’un trou noir et d’une étoile à neutrons, au sein la collaboration LIGO-Virgo-KAGRA. Astrid Lamberts dirige également un projet ANR sur le développement d’un modèle permettant d’évaluer les coalescences issues de l'évolution des binaires et des amas stellaires sur la base de simulations cosmologiques. Aujourd’hui, la chercheuse prépare aussi l’exploitation scientifique et l’analyse de données du projet Européen LISA, qui sera le premier interféromètre spatial qui détectera des ondes gravitationnelles dans une gamme de fréquences jamais explorée.
Photo : @Christophe Marcadé
Raphaël Rapetti-Mauss
Chercheur en biologie, spécialisé dans l’étude du cancer à l'Institut de Biologie Valrose - iBV (CNRS, Inserm, Université Côte d’Azur).
Raphaël Rapetti-Mauss s’intéresse à la fonction des canaux ioniques dans différents contextes physiopathologiques. À travers ses premières recherches, il a notamment caractérisé des mutations pathologiques portées par un canal potassique activé par le calcium impliqué dans des anémies hémolytiques héréditaires. Le chercheur s’est ensuite intéressé au rôle des canaux potassiques dans la biologie du cancer. Son objectif : mieux comprendre la fonction de ces protéines capables de traverser la membrane dans les voies de signalisation associées aux cancers et ce, en vue d’apporter des connaissances essentielles à la conception de nouvelles thérapies. En ce sens, il a mis en évidence la façon dont un canal potassique participe à la communication entre les cellules cancéreuses et leur micro-environnement, favorisant ainsi la croissance tumorale dès les premières phases de transformation cancéreuse. Ce résultat majeur a donné lieu au dépôt de deux brevets dont Raphaël Rapetti-Mauss est co-inventeur.
Photo : @ Université Côte d'Azur/A. Macarri
Raphaël Rapetti-Mauss s’intéresse à la fonction des canaux ioniques dans différents contextes physiopathologiques. À travers ses premières recherches, il a notamment caractérisé des mutations pathologiques portées par un canal potassique activé par le calcium impliqué dans des anémies hémolytiques héréditaires. Le chercheur s’est ensuite intéressé au rôle des canaux potassiques dans la biologie du cancer. Son objectif : mieux comprendre la fonction de ces protéines capables de traverser la membrane dans les voies de signalisation associées aux cancers et ce, en vue d’apporter des connaissances essentielles à la conception de nouvelles thérapies. En ce sens, il a mis en évidence la façon dont un canal potassique participe à la communication entre les cellules cancéreuses et leur micro-environnement, favorisant ainsi la croissance tumorale dès les premières phases de transformation cancéreuse. Ce résultat majeur a donné lieu au dépôt de deux brevets dont Raphaël Rapetti-Mauss est co-inventeur.
Photo : @ Université Côte d'Azur/A. Macarri
Source : CNRS